Sur le dos des géants

Pour goûter à ces magnifiques falaises qui plongent dans l’océan à l'extrémité de l'île, deux options s'offraient à nous: prendre une vedette rapide ou … une caravelle, s’approcher de los “gigantes” et ainsi de la mer apprécier la majesté de ces à pics. On pouvait aussi monter sur ces escarpements et bénéficier d’un tout autre paysage.

C’est un fait, nous craignons l’eau.

Restait donc à attaquer la rude montée partant de Tamaima.

A l'attaque, une maxime avait donné le la.

“La falaise de Lajial a été semée par Dieu de cardons et de genêts, celui qui veut atteindre la gloire doit gravir la croix de Guama.”

Un chemin escarpé conduit à la fameuse croix dites croix des Missionnaires. (qui sont comme les clébards, toujours à marquer leur territoire.)

Nous ne comprenons ni l’anglais ni l’espagnol, c’est l’heure de la sieste, nous passons outre.

A la croix, un magnifique spectacle s’offre à nous.

Une sorte de Cervin ou de Dibona à moins que ce ne soit un pic St Loup nous fait face. Les espagnols toujours dans l’emphase et l’exagération l’ont appelé le “risque Blanc”.

Petite pose avant d’attaquer le sommet de la montana de Guama.

Au sommet le panorama est exceptionnel: Ile de la Gomera, trou de el Bujero, Teide, accastillage de los gigantes.

Retour au point de départ où nous sommes traqués par une horde de lézards que Fido tente d’amadouer.