Se méfier de l’eau qui dort

Nous voici au bord de la mer, le terme eau qui dort est donc inexact. Quoique, avec la Méditerranée!

Si on m’avait dit quelques années plus tôt que nous poserions nos valises dans plus grande marina d'Europe: vue sur les bateaux,odeur de… iode, touristes en claquettes, vents de mer, cliquetis des haubans, cris des goélands (qui …). Je me serai récrié.

J’avais l’impression d’un voyage pris à la légère: le départ avait comme d’habitude été tardif mais sans effervescence, sans énervement, le trajet s’était déroulé tranquillement (nous n’étions pas très loin); je n’avais même pas bûché mon espagnol (j’avais simplement visionné 3 épisodes d’Astrid et Raphaëlle dans la langue de Cervantès) à la légère vous dis je.

Après installation dans un appartement plutôt sympa, nous nous sommes mis en quête d’un restau (avant 20h, j’ai honte!). Nos pas nous ont conduit après une courte errance ( quand le retraité a faim, il n’aime pas attendre) à un petit boui-boui qui contrastait avec les établissements plus sélects de la marina. Pris à la légère, à tort, la nourriture est abondante, le service impeccable et chaleureux et le prix plus que compétitif.

10h30, Fido s’est couchée sans rechigner: les effets du chupito, pris à la légère, sans doute.