Mauvaise conscience. Après les chats qui ne lâchent pas leur Mami, l’amandier se met à fleurir pour nous donner des regrets, trop tard lancés comme des frelons, nous prenons la route des îles de l’éternel printemps.
Vigilance : La route est longue , je teste le Red Bull pour rester en éveil, ça marche, résultat immédiat: un mal de tripes tenace me tord les tripes jusqu’ à l’aéroport m’évitant toute idée d’assoupissement.
Parking longue durée: La plaque d'immatriculation sauvagement martelée par le micocoulier de l’entrée est illisible pour les caméras. Passage nécessaire à l’accueil pour régulariser.
Les moutons sont tondus: le billet super flex dont j’étais super fier ne comprend pas les bagages de soute: supplément et critiques de ma douce moitié.
Moutons mais moutons vip: le fameux billet offre un passage privilégié en douane nous passons immédiatement comme des fleurs.
Turbulences: au-dessus de l’Atlantique, des vents violents nous donnent l’impression de progresser sur un chemin caillouteux: ceintures, sérénité.
Véhicule : La panda promise n’était pas disponible: compensation, on nous fournit une voiture de dealer colombien. (rouge et peu discrète)
Résidence: Au milieu d’un complexe sécurisé nous parvenons à notre logement: petite maison blanche à toit plat très caractéristique de ces lieux donnant immédiatement accès à la piscine .
El burro: Nous tombons sur le premier restau qui se présente: gambas ail et piment (c'est l'entrée la moins chère. moins cher que le jambon.) salade locale pour le Fido , parillada avec thon, espadon, mérou , congre… pour moi. Fido prise d’un regret se commande à son tour une parillada mais il n’y a plus de poissons nobles frais, le cuistot accommodant lui en concocte une avec congre et poissons blancs (peut être surgelés suggère la peste jalouse.)
Le serveur par solidarité latine (les clients sont anglais) nous offre le chupito de l’amitié et, repus nous regagnons notre gîte.
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