Si j'étais Neymar.

J 47 du confinement.

Malgré un ralenti qui montre qu’il ne s’est rien passé, certains footballeurs se jettent au sol, roulent puis se relèvent quelques instants plus tard: Un autre, les a percutés, poussés, accrochés…

Pourquoi agir ainsi?

Une faute met fin à l’action.

Ça coupe le rythme quand on est débordé.

Ça empêche une contre-attaque.

Ça énerve l’adversaire qui perd patience et limite ensuite son engagement.

Autant de raisons de se jeter par terre, rouler, crier !

De Jonah qui accuse Timy, Lily ou Arthur (étrangement, jamais Mani ou sa sœur) de l’avoir frappé, au politique pris la main dans le pot de confiture, aux pollueurs de toutes sortes, à Trump qui accuse les Chinois de toutes les turpitudes, le principe du «c’est pas moi, c’est l’autre» est universel. (principe de précaution, de tout ce qui pourrait nous être reproché???)

Très classique voire amusant chez un enfant, il devient ridicule chez l’adulte qui se défausse sur les autres, le monde,les circonstances, le manque de chance.

Les psys prétendent que c’est la meilleure façon de se débarrasser de sa culpabilité , de la rejeter sur l'extérieur. ( Cette méthode consiste à attaquer un innocent pour se déculpabiliser.)

Visiblement, certains pratiquent ce jeu toute leur existence.

Et nous, n’utilisons nous pas de temps à autre ce procédé puéril ?