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Voyageur au bout de l’ennui.

J 28 du confinement.

Imaginez un confinement strict.

Les jours s'égrènent les uns semblables aux autres; même lieux, même tenue.

Toujours le même espace réduit, toujours les mêmes activités.

Comment vivre (ou survivre) dans de telles conditions?

Isolé,exposé aux ondes néfastes qui nous entourent, avec un corps non sollicité qui se transforme peu à peu, il est vital de donner un rythme régulier aux journées qui s’écoulent et de garder une activité physique régulière.

Ne parlons pas de la peur, la frustration et l'ennui, la sensation d'épuisement ainsi que la crainte latente d'éventuels problèmes matériels .

Aucun lien social, mais un besoin permanent d'informations; des moments de dépressions, de stress, d’insomnie, et parfois la colère qui monte en nous impérieuse et qu'on va alors passer sur celui (celle/ ceux) qui est à côté de nous.

Il devient indispensable de se focaliser sur ses besoins corporels, sur l'eau, les aliments bien sûr, mais également sur la qualité de l’air respiré.

Pour améliorer notre ordinaire, une évidence s’impose: éviter tout gaspillage de ressources, améliorer nos capacités de recyclage et pourquoi pas, faire pousser des plantes.

La phase une, prévue pour 180 jours dans le meilleur des cas peut, en fonction des circonstances, durer plus de 400 jours.

Elle sera suivie, sur place, d’une période de 30 jours environ .

Ajoutez à cela un retour compliqué et aléatoire compris entre 180 et 400 j.

Assurément, ce confinement incompressible et nécessaire est la condition sine qua non et le tribut à payer pour qui envisage de se rendre sur Mars.

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