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Mes nuits sont plus belles que vos jours.

J 26 du confinement.

Difficile de passer une nuit "linéaire" lorsqu’on n’a pas, dans la journée, de rythme régulier.

Rythme de sommeil bien sûr mais aussi fréquence des repas: véritables jalons pour un cerveau singulièrement perturbé.

Au moment de se coucher pris d'une grosse fatigue, on se dit: « Je vais dormir comme une masse, ça me fera du bien!»

Un bon film c'est ce qu'il faut, avant de s’endormir. (Tout le contraire de ce qui est préconisé.)

Pour la énième fois, une petite “Dernière Croisade” pleine d’action et de rebondissements, c’est très tentant.

Et puis 2h à méditer sur les rapports père fils …

Malgré ce, le sommeil vient interrompre mon visionnage.

Sommeil tourmenté, cauchemars qui fusent: signe que vous n’avez pas un sommeil de qualité. Sale impression, angoisse, réveil .

La nuit est à peine effleurée, il faut rester dans son lit et se forcer à se rendormir.

Je reprends mon ordi.

Un site d’histoire lance une thématique sur: ”Un meurtre dans ma famille ?!” Je me lance dans une série de recherches connexes sur le sujet et ... je m’endors.

Sommeil agité, rêves bizarres. Des personnes depuis longtemps disparus de mon horizon refont leur apparition dans d’étranges situations: réveil.

Deux heures; toujours pas l’heure de se lever.

Allongé sur le dos, les yeux ouverts, je repasse dans ma tête comme un mantra: “ Mes nuits sont plus belles que vos jours!” .

Ah Kundera !

Mon esprit vagabonde: la république Tchèque, ses paysages, ses forêts, ses tours de grès, la Bohème, les bords de l’Elbe. Et puis, Prague, son cimetière juif au cœur de la ville, ses statues anguleuses sculptées dans des positions dramatiques...

Mes nuits sont plus belles que vos jours: il faut que je retrouve le bouquin.

C’est sûr, il est dans la bibli toute proche, je me lève, il est là, entre "Des souris et des hommes" et "Les Asiates".

Et merde ! Souvenirs, attention, danger!

Ce n’était pas un bouquin du ténébreux Kundera (J’avais confondu avec "L'Insoutenable légèreté de l'être". ) mais de la très parisienne Raphaëlle Billedoux!

«Deux personnages assez singuliers qui deviennent amants, sans se connaître, le temps d'un week-end...»

Ce livre considéré comme sulfureux dans les années soixante passerait aujourd’hui pour un ouvrage destiné au pensionnat des oiseaux.

Vexé de voir ma mémoire me trahir à ce point, je me lève et vais faire Kafka.

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