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"Le pont de la riviere Kwaï"

( Jour 13) Une bien belle journée.

Grâce au bon repérage précédent, nous arrivons vite à pied d’oeuvre.

La descente au fond de ce barranco nous donne accès à un monde minéral fabuleux: grottes creusées par l’érosion (souvent utilisées par les guanches pour cacher leurs momies), coulées de lave aux couleurs changeantes, orgues basaltiques…

La végétation de ce canyon ne diffère pas de ce que nous voyons depuis le début de notre séjour, tabaïbas, dragonniers, raquettes, cactus cierges, sans oublier les sauges qui nous baignent de parfum.

Les premiers rappels suivis de ressauts parfois délicats à négocier nous mettent dans l’ambiance.

Un grand rappel sur cacamus (prononcer cacamous) un peu plus aérien que les autres, mais rien de bien terrible, pimente un peu la descente.

Les rappels s'enchaînent moins rapidement que sur le topo, il faut parfois marcher quelque peu avant de parvenir au suivant puis passer à l’étage inférieur par des toboggans de basalte qui nous ruinent les fonds de pantalons.

Un dernier grand rappel nous permet de voir la mer toute proche et un cheminement sioux nous mène à “la Puente”: magnifique arche de pierre travaillée par l’érosion et ses caprices.

A quelques encablures de là nous entendons et voyons l’autoroute.

Il est temps de s’échapper et de retourner au cimetière d’El Escobonal.

Celui qui a tracé le rectiligne et raide chemin qui parcours le “Lomo de Arastradero” ne doit pas savoir ce que c’est qu’un lacet. C’est tant mieux, ce chemin creusé dans le tuf nous fait passer, les mollets en feu, en un temps record de la mer à plus de 400 m d’altitude.

Cerise sur le gâteux, un raccourci nous menant directement à la voiture (une “Cactus”) , nous évite un passage au village.

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