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"Le premier jour du reste de ta vie"

(jour 2)

Une bonne nuit de sommeil a été nécessaire.

Grasse mat 8h, prise de marques, visite aux commerçants.

Tenerife après une période de massacre à tout va semble s'être convertie à la l’écologie (nécessité, mode, moyen de redorer une image et d’attirer les touristes lassés de cette débauche de béton?)

Le petit épicier du SPAR a lui aussi vu le parti qu’il pouvait tirer de cette tendance écolo-bobo: il met en exergue la vente de produits locaux, bio, sans gluten, au détail … Les prix même s’ils restent très modestes ont flambé.

“Poutine et son homologue chinois sont dans le Sud de l'île” nous signale notre hôte: “évitez ce secteur !”

Pas de problème, nous n’aimons pas cette zone de Ténérife, nous irons donc au restau à pied.

La Charcada est un petit établissement à l’espagnole, abrité, à quelques mètres de la plage qui propose du poisson frais.

En attendant les plats, je me livre à mon occupation préférée: observer les autres.

Un petit groupe de collégiens sortant de leur établissement tout proche vient passer le temps de la pause repas au bord de la plage.

Groupe identique à tous les groupes d’ados du monde avec: sa mignonne petite peste qui fait sa star, sa copine plus disgracieuse qui sert de faire valoir, le beau gosse qui tente désespérément de tenir la main de la diva, le geek avec casquette et gros short, le copain bon public qui rit à toutes les vannes et bien sûr, le petit gros qui suit en grignotant. Les garçons se déshabillent (sauf le petit gros), se jettent à l’eau et s’éclaboussent en riant. (sympa la vie scolaire dans les îles!) Séchés ils se précipitent à la gargote du coin prendre un bocadillo sous les interpellations joyeuses des vieux qui glandent au soleil.

La journée n’est pas finie, nous partons repérer le premier rappel du canyon de Polegre.

Sur place les indications peu précises nous incitent à nous renseigner auprès de locaux.

Tout le monde a son avis: Un grimpeur de haut niveau (forcément) pense que ce n’est pas ici, il consulte son téléphone GPS, ne trouve rien, interpelle un de ses copain qui s’en fout et finit par renoncer en s’excusant.

Le gérant du local nommé pompeusement: camp de base dit qu’il ne sait pas, il sait sans doute mais garde ses infos secrètes ( si par hasard vous voulez les services d’un professionnel…)

Un Vieux maçon qui traîne dans le coin connait le dernier rappel ( Il habite à côté ) mais ne connaît pas le départ.

Un ado en goguette qui erre dans la nature (il vient de se faire un pet en douce) est affirmatif, il nous décrit le cheminement. Nantis de ces précieuses directives, nous nous avançons dans le vide, descendons dans le barranco mais le fond est désespérément plat ,aucune trace de rappel.

Piteux nous retournons à la voiture.

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