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Comme un canard qui a trouvé un couteau.

Barcelone! On y est enfin … “Ronda de Dalt” c’est le périphérique, il faut rouler à la bonne allure sous peine de se faire écharper, trouver la sortie adéquate pour l’aéroport, s'arrêter pour demander confirmation et arriver deux bonnes heures plus tard hyper tendus à destination.Ça, c’était avant!

Ce matin ! Dès le départ, Juliette (c’est la voix de notre GPS) nous avait réprimandé car nous étions partis par St Brès au lieu de Castries, (itinéraire qu’elle préconisait) sur l’autoroute nous nous étions fait maintes fois rappelés à l’ordre pour cause de vitesse excessive. Nous avons sans encombre passé la terrible rocade Barcelonaise pour arriver comme une fleur à la barrière du parking longue durée.Bravo Juliette!

Parking longue durée! Est ce le bon, tentative de discussion en espagnol avec l’employé qui prétend ne pas connaître l’espagnol, uniquement le catalan et un peu l’anglais à la rigueur. Ça, c’était avant!

8h! Devant la barrière automatique, une caméra doit lire notre immatriculation et nous laisser accéder à la place que nous avons réservée il y a de cela deux mois.Technologie mise en échec (Je soupçonne le micocoulier de la maison de nous avoir sauvagement martelé la plaque lorsque nous garons la voiture.) L’intervention d’un factotum règle de problème.

Aéroport Barcelone el Prat, bureau d’enregistrement. Derrière le guichet, une hôtesse sanglée dans l’uniforme aux couleurs de sa compagnie, vérifie nos billets et passeports, pèse nos bagages, nous explique la suite des opérations et nous oriente. Ça, c’était avant!

9h30 ! Devant les guichets dévolues à notre compagnie, une queue serpente, nous sommes un peu désemparés.

Nous devons scanner nous même nos documents d’identité, saisir notre code d’embarquement et nous sommes reconnus par la machine. “Bonjour M et Mme Paul ! Confirmez si c’est bien vous.” “Voici vos étiquettes!”

La machine vomit un ruban d’autocollants …

Que faire? nous nous collons à deux japonaises (c’est bien connu, les japonais sont des cracks de la technologie) et les espionnons, elles prennent pitié et nous drivent . Nous fixons nos autocollants sur nos bagages, les passons au scanner. “Bonjour M et Mme Paul! Veuillez confirmer! “ Et nos valises sont aussitôt aspirées, il ne manque plus qu'à passer à la fouille.

Il est tard,voiture de location chargée nous nous dirigeons vers notre lieu de villégiature, errances dans la ville, recherche de la maison, il est tard, notre hôte sera t il là pour nous accueillir? Allons nous encore galérer pour entrer dans les lieux? Ça, c’était avant!

Sans nous soucier de l’heure (locale ou pas), nous nous dirigeons nanti de notre code secret vers la Safety box qui nous délivre nos clefs.

Ce que j’aime dans les voyages, même si sur le moment c’est très inconfortable,c’est l’imprévu. J’espère que ce séjour qui débute sous les auspices de la technologie nous ménagera quelques surprises.

«Beaucoup de ficelles invisibles dans la tech nous agitent comme des marionnettes» (Sundar Pichai PDG de Google.)

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