Yodel.

Le bivouac démonté, nous démarrons notre course avec une confortable avance sur les vagues de départs issues du refuge.

L’accès au sommet, le plus rapide et le plus intéressant passant par un couloir avec passages à 55 et 60% nous nous équipons,et attaquons la pente, piolet crampons. La progression est sûre et régulière nous sommes plutôt fiers de nous. Sur nos traces, deux alpinistes, sous nos regards médusés, montent à une vitesse supersonique , nous rejoignent,échangent avec nous ,nous chambrent un peu et nous laissent sur place.Verts de rages,nous comprenons à ce moment que leur supériorité n'est "que" technique. (C'est bien pour l'ego)

Au lieu d'attaquer plein fer la pente, équipés d'un bâton de ski rallongé au maximum et d'un piolet court, ces suisses font de petits lacets rapides le bâton côte pente.

Dès le lendemain,au magasin de sports,nous rectifiions notre équipement.