3 c’est mon chiffre

Adam, bien que chassé du paradis terrestre se la coulait douce avec ses 3 enfants. Chacun dans sa matière frisait l’excellence.

Caïn l’agriculteur faisait pousser ses plantes, Abel s’adonnait à l’élevage tandis que Seth nomadisait (une sorte de voyagiste avant l’heure.)

Adam n’avait qu’à se féliciter de leurs différences et de la richesse de leurs personnalités respectives. Pourquoi les mettre en concurrence. Avec eux, il vivait comme un patachon.

Il a fallu que Yahvé (De quoi se mêle-t-il celui là?) mette son grain de sel.

On sait comment ça s’est fini: jalousie,meurtre,remords,fuite…

On pourrait envisager le point de vue de l’amateur de séries télé, là non plus,on n’imagine pas une seconde Ed Stark choisissant entre 3 de ses enfants: Sansa la jeune fille naïve et rêveuse qui attend le prince charmant, Arya l’indépendante,badass et revancharde ou Bran l’enfant handicapé qui passe son temps à faire les yeux blancs.

Si nous sommes un tantinet plus moderne et ouvert, voyons les choses sous l’angle gay-friendly.

D’Artagnan! Oui, le mousquetaire! Vous le voyez choisir entre le noble et mystérieux Athos totalement détaché des richesses terrestres très pointilleux sur la notion d’honneur; Porthos et sa force herculéenne, simple ,droit, rude et bon mais vaniteux et manquant de délicatesse ou Aramis ,précieux,intrigant, qui,bien qu'ecclésiastique, aime les femmes .

Non, il n’optait pas pour l’un ou pour l’autre, appréciant sans doute la maturité d’Athos,la jovialité de Porthos et l’originalité d’Aramis l’iconoclaste.

Baissons d’un cran, plaçons nous d’un point de vue régressif,tournons nous vers les 3 petits cochons.

Enfantin ce conte! Que nenni ! C’est une allégorie rappelant que les enfants devenus grands doivent quitter leur foyer pour vivre une vie faite de choix,bons ou mauvais qu’il faudra assumer.

Entre Nif Nif le fumiste,Naf Naf le fantasque ou Nouf Nouf le raisonnable, lequel le loup (père fantasmé) va-t-il éprouver ? Tous bien entendu, ils sont tous dignes d'intérêt.

Vous ne pouvez pas y échapper,soyons shakespeariens ,le roi Lear est le parfait exemple de ce qu’il ne faut pas faire.

Qu’est ce qu’il lui a pris à cette vieille baderne de mettre ses trois filles en concurrence,leur demandant d’exprimer par des mots leur amour filial ? Je vous laisse chercher comment cela a fini.