Quel con cet Enzo!
Une avalanche m'a emporté... (Graeme Allwright)
En ce moment, nous avons le fantasme « réouverture ».
Pourquoi négliger les vieilles voies tombées en désuétude : le « cochon », « caprice des dieux », la « foire aux immortels » et autre « Excalibur ».
« Excalibur », parlons en: un début lépreux, une dalle à pitonner (1 piton à placer avant le pas) et une sortie aux rochers branlants qui ne manquent pas de céder sous mes tractions délicates.
Fido au relais du dessous reçoit, protestant mollement et se demandant pourquoi cette grêle de pierres.
Sortie ! un bloc de la taille d’un minibus (enfin un gros bloc quoi!) se descelle au dessus de moi,dans l’axe de mon Fido qui ne panique pas, ignorant tout de ce qui se passe.
Je bloque le parpaing avec ma poitrine, le maintiens plaqué contre le rocher et hurle à Fidi de se mettre à l’abri ; le pavé ricoche avec une odeur de pierre à fusil caractéristique pour finir en bas complètement désintégré.
Et Enzo dans tout ça?
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Eh bien Enzo , je l’ai « gaulé » à la sortie de la voie ,juste au dessus de ma tête.
Comme un malade, il secouait pour l’arracher un magnifique genévrier de Phénicie qui tel un trophée orne maintenant son jardin.